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Chez Nénette !!!
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9 octobre 2007

Si si je suis toujours là...

Tout d'abord: Merci pour vos gentils commentaires!!! Je suis toujours très touchée par vos mots.
Ces derniers temps,je n'ai pas grand chose à vous montrer,car les Nénetteries que je bricole sont des secrets....chuuuuut!!! Alors en attendant de redonner un peu à manger à ce blog (^^), voici un p'tit apperçu d'une de mes créas secret'girl (mais chuuuuuut,z'avez rien vu!!!!).

fragment

Je vous l'accorde, c'est un bien maigre indice....
Pas trop le moral à fimoter ces derniers jours, je ne sais pas si c'est l'approche d'une nouvelle année sur mon calendrier biologique ou bien les entretiens d'embauche qui n'aboutissent à rien depuis des mois, mais j'ai bien du mal à trouver la motivation certains jours... Pourtant,j'ai le temps, et ô combien...

Donc pas de bijoux à vous montrer aujourd'hui,mais un p'tit moment de poésie à partager avec vous...
Un poème de Paul VALERY, qui porte mon prénom, "Anne" (non,ce n'est pas du narcissisme,c'est juste la raison qui fait que je connais ce joli poème), et que je trouve terriblement sensuel, triste, doux et tendre. Bonne semaine à toutes, les filles (et les gars,ils se cachent mais yen a!!!) !!!!

ANNE

Anne qui se mélange au drap pale et délaisse
Des cheveux endormis sur ses yeux mal ouverts
Mire ses bras lointains tournés avec mollesse
Sur la peau sans couleur du ventre découvert.

Elle vide, elle enfle d'ombre sa gorge lente,
Et comme un souvenir pressant ses propres chairs,
Une bouche brisée et pleine d'eau brûlante
Roule le goût immense et le reflet des mers.


Enfin désemparée et libre d'être fraîche,
La dormeuse déserte aux touffes de couleur
Flotte sur son lit blême, et d'une lèvre sèche,
Tête dans la ténebre un souffle amer de fleur.

Et sur le linge où l'aube insensible se plisse,
Tombe, d'un bras de glace effleuré de carmin,
Toute une main défaite et perdant le délice
A travers ses doigts nus dénoués de l'humain.

Au hasard! A jamais, dans le sommeil sans hommes
Pur des tristes éclairs de leurs embrassements,
Elle laisse rouler les grappes et les pommes
Puissantes, qui pendaient aux treilles d'ossements,

Qui riaient, dans leur ambre appelant les vendanges,
Et dont le nombre d'or de riches mouvements
Invoquait la vigueur et les gestes étranges
Que pour tuer l'amour inventent les amants...

Paul Valery


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Commentaires
L
moi aussi j'ai repris mes recherches, pas facile tous les jours! tu fais de jolies choses, l'inspiration revient toujours!
I
Courage Miss ^^<br /> C'est sur que c'est pas évident de trouver du boulot ! Mais, t'inquiète, tu vas trouver ^^
M
le petit bout de création que nous montre nous fait languir de voirla merveille en totalité!^^ça a l'ait très jouili jouli...
Chez Nénette !!!
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